Soutenez les éditeurs et les créateurs canadiens

C’est avec fierté que l’équipe du Club de lecture d’été TD collabore avec l’Association canadienne des archivistes. Notre invitée de la semaine est la directrice générale de l’Association, Kate Edward, qui a un message important pour les bibliothèques.

La publication des livres repose sur la collaboration. Il faut toute une équipe de créateurs professionnels pour mettre la dernière main aux manuscrits d’auteurs, qu’il s’agisse de contenu imprimé, numérique ou audio. Ensuite, un grand réseau s’active pour faire connaître les ouvrages aux lecteurs. Après le lancement, c’est au tour des équipes de vente et de prêt, et des lecteurs, de se manifester. Les bibliothèques publiques jouent elles aussi un rôle essentiel en faisant la promotion de la lecture et du développement de la littératie, car elles élargissent ainsi le lectorat de certains titres en particulier, ainsi que des livres qui ne sont pas encore publiés.

Alors que les éditeurs canadiens préparent l’après-pandémie, les programmes comme le Club de lecture d’été TD sont encore plus importants. En contribuant à faire découvrir des livres et des auteurs canadiens, ils favorisent l’amour de la lecture et les investissements dans la création littéraire canadienne.

Le réseau qui forme un public avide de nouvelles lectures stimule par le fait même la création littéraire. Grâce aux livres achetés cette année à la suite des suggestions du Club, les auteurs recevront des redevances, et les éditeurs pourront investir davantage dans de futures publications.

Ces ouvrages, qui ne sont peut-être qu’un concept abstrait pour l’instant, pourraient se retrouver sur la liste du Club dans quelques étés. Les achats des bibliothèques rendent les activités des éditeurs plus viables. Ces derniers peuvent ensuite investir dans du nouveau contenu, et aussi dans les nombreux formats nécessaires pour répondre aux besoins et aux préférences des lecteurs.

En mettant en lumière des livres et des auteurs canadiens, le Club aide tout particulièrement les titres publiés par des éditeurs locaux. Les sondages réalisés auprès des lecteurs continuent d’indiquer que la demande est forte pour le contenu local et canadien, notamment les auteurs et les illustrateurs dont le parcours est riche et varié. Grâce au profil national du Club et à la sélection d’œuvres par des professionnels, les jeunes lecteurs canadiens peuvent se familiariser avec des ouvrages d’ici qui sont adaptés à leurs propres expériences et à leur environnement. Étant donné que les livres canadiens subissent la concurrence du contenu publié dans le monde entier, y compris sur d’autres supports, il est important que le Club aide les bibliothèques à faire connaître des œuvres qui parlent aux enfants canadiens et les encouragent à lire pendant l’été.

La dernière année n’a pas été facile pour les petits et moyens éditeurs canadiens. Bien que les ventes de livres soient reparties à la hausse en 2020 et que la demande pour les ouvrages de bibliothèque – en particulier le contenu numérique – ait explosé, les problèmes récurrents du marché canadien se sont aggravés. Les gens ne peuvent plus se promener dans des librairies ou les bibliothèques. Les activités promotionnelles ont donc lieu sur le Web, où elles se noient dans un océan de contenu, ce qui rend la découverte d’œuvres ou d’auteurs beaucoup plus difficile. La culture de la lecture des succès de librairie continue de prendre de l’ampleur. Devant ce phénomène, les histoires, les chaînes de distribution et les réseaux locaux sont plus importants que jamais.

Les éditeurs jeunesse du Canada offrent un riche contenu aux lecteurs. Nous tenons à remercier tous les employés des bibliothèques qui accordent la priorité aux œuvres canadiennes dans leurs collections et qui encouragent l’amour de la lecture.